La crise a eu des répercussions plus importantes sur les ménages les plus modestes, selon l’INSEE
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Lecture : 2 min.
Environ 8,2 millions de personnes vivaient en 2009 en dessous du seuil de pauvreté, soit avec moins de 954 € par mois. Pour la moitié d’entre elles, le revenu disponible n’atteignait même pas 773 €. Le taux de pauvreté monétaire – seuil calculé sur la base de 60 % du niveau de vie médian – a ainsi augmenté de 0,5 point entre 2008 (1) et 2009, passant de 13 % à 13,5 % de la population, selon une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (2), particulièrement intéressante car portant sur la première année pleine où ont été ressentis les effets de la crise économique (3).Si le niveau de vie médian de la population, établi à 1 590 € par mois (19 080 € annuels), a progressé de 0,4 % par rapport à 2008, le niveau de vie des 10 % de personnes les plus modestes (qui vivent avec moins de 10 410 € par an) a en revanche baissé de 1,1 % (4). « Par rapport au seuil de pauvreté, les personnes pauvres disposent d’un niveau de vie plus faible qu’en 2008. En effet, l’intensité de la pauvreté, qui mesure l’écart entre le niveau de vie médian des personnes pauvres et le seuil de pauvreté, passe de 18,5 % à 19 % », relèvent les auteurs.La hausse du chômage liée à…
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