Les ministres de l’Intérieur et de la Justice redéfinissent le champ d’action de la prévention de la délinquance
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 3 min.
La prévention de la délinquance se situe au premier rang des priorités d’action du gouvernement. C’est en tout cas ce qu’affirment les ministres de l’Intérieur et de la Justice dans une note interministérielle dans laquelle ils appellent les préfets à intensifier leurs actions dans ce domaine quatre ans après l’adoption de la loi du 5 mars 2007 (1) et alors que le plan national arrêté le 2 octobre 2009 (2) est arrivé à mi-parcours (voir dans ce numéro la réaction de Virginie Gautron, maître de conférences à la faculté de droit de Nantes, page 28). L’occasion pour les ministres de clarifier le champ et la nature de la politique de prévention de la délinquance, « qui ont profondément évolué ».Pour Claude Guéant et Michel Mercier, en effet, cette politique « s’est éloignée de l’approche exclusivement socio-éducative d’origine » et « s’est enrichie en intégrant ces dernières années les différents apports de l’approche situationnelle et dissuasive, et ceux des démarches plus individualisées de repérage et de traitement des problèmes en amont, en réponse aux rapides évolutions de la délinquance ». Ainsi, « elle se fixe pour objectif que soient apportées, au plan local, des réponses immédiates…
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