Registre des crédits : avis divergents après le rapport de préfiguration
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Deux ans de mise en œuvre technique et, auparavant, l’adoption d’une loi. C’est, selon le comité de préfiguration du registre national des crédits aux particuliers, ce que nécessiterait la création de ce « fichier positif » dont la vocation est de prévenir le surendettement en recensant les crédits en cours des emprunteurs. La préconisation de son rapport (voir ce numéro, page 15), soumis à consultation jusqu’au 15 septembre, est donc loin de celle de la fédération des associations Crésus, qui appelle à une création rapide au 1er janvier 2012 de cet outil, maillon manquant à ses yeux de la lutte contre le surendettement (1). L’UNAF (Union nationale des associations familiales), qui y voit, à l’instar des associations de lutte contre l’exclusion, « un moyen indispensable de permettre une meilleure responsabilisation du prêteur » comme de l’emprunteur, demande également que les « réformes législatives nécessaires soient rapidement engagées ».Sur le fond, pour autant, la création de ce registre continue à susciter des controverses, notamment sur sa complexité. Selon les modalités imaginées par le comité, son coût « est estimé à plusieurs centaines de millions d’euros, alors que son efficacité…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques