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Plus dure sera la chute

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Dans son nouveau film, le réalisateur et acteur britannique Peter Mullan raconte l’itinéraire tragique d’un jeune Ecossais qui, dans les années 70, sombre dans la délinquance.
Il a beau, à 11 ans, être le premier de sa classe et sage comme une image, John McGill n’échappera pas au destin tout tracé que lui réserve sa condition : né en Ecosse dans les mauvais quartiers de Glasgow, il est étiqueté à cause de la réputation sulfureuse de son grand frère Benny, chef de gang, et passe des nuits blanches quand son père, alcoolique, abuse de sa mère, soumise et déprimée. En 1973, John entre au collège, loin du cocon protecteur de son école primaire, et devient vite la victime de harcèlement scolaire. C’est le préambule de la chute. Lente, celle-ci trouve sa source dans l’opposition de la mère de son meilleur ami au maintien de leur relation, en raison de la différence sociale. Elle se poursuit lorsqu’il récupère fortuitement un cran d’arrêt à la suite d’une rixe dans son établissement. Elle devient inéluctable quand le chemin de John croise la bande des NEDS (Non Educated Delinquents), dangereuses « petites frappes » qui font régner la terreur dans…
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