Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 1 min.
La pièce de Jean-Pierre George aborde sur scène et sur écran, avec émotion, la problématique de l’aide familiale.
Elles ont 69 et 84 ans et, pour tout le monde, elles ont « perdu la tête ». Là, sur la scène transformée en parc fleuri, elles jardinent et parlent de leur vie, de leur vieillesse et de leurs proches. Les comédiennes sont drôles et touchantes. Derrière elles, sur un écran, Denis, Jean-Luc, Joffrey… témoignent. Ils ne sont pas comédiens, ils sont aidants familiaux. Chaque jour, ils assistent leur mère, leur épouse, leurs amis, dans le combat contre la maladie d’Alzheimer. Dans le film, ils racontent les gestes du quotidien : « Je deviens un peu sa mère. Je la lave et pour elle, c’est une vraie déchéance », lâche Denise. La peur, la solitude, la fatigue, la culpabilité, le désarroi… Tous ces sujets sont abordés. Quand l’attention est ramenée à la scène, où les deux vieilles dames en salopettes – « les aidées » – entonnent une chansonnette, cela permet de donner une bouffée d’air à la pièce Griottes et coccinelles et de faire retomber l’émotion pendant quelques instants. Produit par la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole,…
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