Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : MARYANNICK LE BRISLecture : 15 min.
La protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) doit désormais s’approprier sa mutation – notamment marquée par son recentrage au pénal et sa territorialisation –, avec un objectif d’amélioration des prises en charge, explique son nouveau directeur, Jean-Louis Daumas. S’il défend un plus grand investissement dans les centres éducatifs fermés, il n’en reconnaît pas moins la nécessité de réviser le fonctionnement des établissements pénitentiaires pour mineurs, qui ont été récemment le théâtre de nombreux incidents.
Dans quel état d’esprit prenez-vous la tête de cette administration, où les sujets de préoccupation sont nombreux ?Mon sentiment est double. Je suis d’abord conscient que la première force de cette institution éducative réside dans ses ressources humaines. Chacun des déplacements que j’ai effectués ces dernières sept semaines m’a confirmé que nous pouvons compter sur la motivation, le talent, l’engagement, le dynamisme et l’imagination de toutes celles et de tous ceux qui composent l’institution. La deuxième chose est que je suis aussi conscient des chamboulements, des évolutions législatives majeures qu’a dû intégrer cette institution.…
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