Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : É. V.Lecture : 1 min.
Autre récit d’une enfance douloureuse, c’est l’histoire de Nabisouberne, très inspirée de celle de l’auteure, Catherine Enjolet.
L’enfance n’est pas forcément l’âge de l’insouciance. En tout cas, pas pour Nabisouberne. Quand son père est mort, alors que sa mère ne peut plus subvenir à ses besoins, elle est placée à la « Casse » – « non, à la DDASS », corrige l’assistante sociale. « Plus jamais ça ! », s’écrit cette petite fille sans âge en se souvenant des coups de bâton de sa famille d’accueil : « une petite mère », selon sa mère, quand Nabisouberne s’occupe de ses autres enfants ; « une femme », pour son beau-père, quand il lui chuchote des mots sales ; « une gamine », pour les copines, puisqu’elle n’a pas de seins ; « une adulte », selon les tests scolaires et un QI très au-dessus de la moyenne. « Plus jamais »… vivre séparée de sa mère, qu’elle a en adoration mais qui l’emprisonne dans une relation malsaine – « J’ai eu mon premier enfant à six ans. Cadeau de ma mère qui me donne même ce qui est à elle. Elle dit que la fille du coiffeur a une poupée qui pleure, eh bien, moi c’est pareil. » L’enfance malheureuse, l’auteure Catherine Enjolet…
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