Le rapport sur les toxicomanies jugé de « mauvaise foi »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : N.C.Lecture : 2 min.
Lancée en septembre dernier pour déterminer l’opportunité de créer, en France, des centres d’injection supervisés, la mission parlementaire sur les toxicomanies n’estime « pas souhaitable » d’expérimenter de telles structures (voir ce numéro, page 8). Une conclusion contre laquelle s’élèvent 17 organisations (1), qui jugent l’argumentation des parlementaires « de mauvaise foi ». Selon elles, ce rapport « se fait à charge » et est « truffé d’approximations et de généralisations abusives ». Par exemple, les parlementaires comparent les « salles de shoot » à des espaces de libre consommation, à des zones de non-droit, voire à une politique de capitulation, alors qu’au contraire « ces structures sont réglementées, supervisées par des professionnels et ne peuvent exister sans une coopération étroite avec la police et le soutien des collectivités locales et de l’Etat ».Les organisations s’étonnent par ailleurs des choix bibliographiques faits par la mission. Si cette dernière fait référence au rapport de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qui avait émis, en juillet 2010, une recommandation favorable à la mise en place expérimentale de centres de consommation…
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