Les bénéficiaires du RSA souhaiteraient travailler davantage, selon la FNARS
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Deux ans après la mise en place du revenu de solidarité active (RSA) et au lendemain des dernières polémiques autour de l’assistanat (1), une seconde enquête de la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale) a été réalisée auprès de travailleurs sociaux pour analyser l’efficacité du dispositif et les difficultés rencontrées par les allocataires (2).La création du RSA visait principalement à simplifier les différents minima sociaux en les regroupant dans un dispositif unique et à encourager l’emploi ou la reprise d’emploi en instaurant un système de complément de revenu. Or, pour le moment, seuls 28 % des travailleurs sociaux interrogés déclarent que, pour les allocataires qu’ils accompagnent, le passage du RSA socle (sans emploi) au RSA activité (complément de revenu du travail) est « fréquent ou très fréquent ». Pour autant, 96 % des personnes interrogées constatent que les radiations pour refus d’emploi sont « très peu ou peu fréquentes » et 81 % que les allocataires souhaiteraient travailler davantage. Cela confirme que les bénéficiaires ne refusent pas de travailler, mais que c’est l’emploi qui manque. Enfin, l’accompagnement vers l’emploi…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques