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PARTIR, JUSQU’À LA MORT. « On veut aller en Europe pour gagner de l’argent et nourrir nos familles », clament une poignée d’hommes de Troula, village de 500âmes du Mali, dont déjà une bonne partie des habitants vivent en France. Dans la famille de Mody Sacko, ils sont dix à habiter l’Hexagone et nourrissent ainsi une soixantaine de personnes – « Un Sacko qui rentre est remplacé par un autre Sacko. » Les sommes qu’ils envoient au village ont déjà permis de construire une mosquée, un puits, une école, un dispensaire… Alors « on continuera à essayer d’y aller, jusqu’à la mort », poursuivent les candidats à l’immigration clandestine. Mais partir n’a rien d’une sinécure, et l’émission Sur les docks donne ici la parole aux expulsés comme à ceux qui ont réussi la traversée pour qu’ils racontent leurs parcours. Deux pensées leur permettent d’affronter toutes les difficultés : Dieu et leur famille, qui compte sur eux. Au point qu’elle n’acceptera pas leur échec. « Les personnes dont le retour est forcé sont dans un état psychologique catastrophique, raconte Oumar Sidibé, chargé de la solidarité à l’Association malienne des expulsés, à Bamako. Ils culpabilisent et leur famille s’estime humiliée. »…
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