Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 6 min.
Le décalage était grand, le 8 juin, lors de la conférence nationale du handicap, entre les discours officiels et les attentes des personnes handicapées. Arnaud de Broca, secrétaire général de la FNATH (L’association des accidentés de la vie), qui y a participé, revient sur le sentiment de déception provoqué par cette journée (voir aussi ce numéro, pages 5 et 21).
« La deuxième conférence nationale du handicap a déçu. Tout comme, il y a trois ans, la première. Ce n’est pas une surprise, tant les enjeux selon les acteurs semblent éloignés : si les pouvoirs publics souhaitent avant tout mettre en avant leur bilan, les associations et les personnes handicapées espèrent obtenir des réponses concrètes à des situations qui ne s’améliorent que trop lentement.Dix ministres, sans oublier le président de la République, se sont exprimés tout au long de cette journée, échelonnée en de multiples tables rondes. Il faut bien entendu y voir une volonté politique indéniable et singulière, aucun événement ne réunissant sur une même journée un nombre aussi important de membres du gouvernement. Toutefois, bien qu’ils aient pris les précautions d’usage pour rappeler…
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