Publié le : Dernière Mise à jour : 20.09.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 15 min.
Deuxième mode de placement des enfants après l’accueil familial, les maisons d’enfants à caractère social traversent une crise profonde. Bousculées par les transformations de leur environnement socio-juridique, elles doivent revoir leur culture et leurs pratiques pour sortir de la morosité et faire la preuve de leur utilité.
Diversification des modalités de placement – à temps complet ou partiel, en institution mais aussi au sein de la cellule familiale – et développement du travail avec les parents : les changements intervenus au cours des dernières années dans le champ de la protection de l’enfance affectent profondément les maisons d’enfants à caractère social (MECS). Au point que c’est « quotidiennement un numéro d’artiste d’assurer une mission dont plus personne n’est capable de donner une définition claire et exhaustive », estime François Daniès, directeur d’une MECS en Dordogne et président de l’Association nationale des cadres du social (Andesi) – co-organisatrice, avec le centre régional d’études et d’actions sur les handicaps et les inadaptations (CREAI) d’Aquitaine, des premières rencontres nationales des professionnels de MECS…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques