Contraception des mineures : les propositions du rapport « Poletti » pour la rendre plus accessible et réduire les IVG
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : FLORENCE TAMERLOLecture : 3 min.
En 2007, le taux d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) des mineures était de 10,8 ‰ en métropole et de 25 ‰ dans les départements d’outre-mer. Une situation résultant le plus souvent d’une « contraception mal maîtrisée voire inexistante », estime Bérengère Poletti, présidente (UMP) de la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale, dans un rapport rendu public le 17 mai. Un rapport qui explique l’ampleur de ce phénomène et propose un certain nombre de mesures – qui, selon la secrétaire générale du Planning familial, Marie-Pierre Martinet, « vont dans le bon sens » – afin de remédier à l’échec de la contraception chez les jeunes (1). Toutes les personnes auditionnées s’accordent sur la « triple nécessité d’informer les mineurs de façon plus efficace sur leur développement corporel et amoureux, de davantage les accompagner dans leur recherche d’une sexualité protégée et de leur éviter, dans la mesure du possible, de recourir à des solutions d’urgence pour prévenir des grossesses non désirées », relève la députée, qui entend soumettre aux parlementaires, en septembre prochain, une proposition de loi en ce sens.Pour l’élue, l’échec de la contraception résulte notamment…
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