Séropositives. Toutes les femmes reçues à Ikambere, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) (1), se savent atteintes du VIH. Suivies par un hôpital, sous traitement, elles ont été orientées vers l’association il y a une semaine, un mois ou une année, pour rompre, d’une part, leur isolement et pour accéder, d’autre part, à leurs droits sociaux. Souvent en situation illégale, 90 % d’entre elles sont originaires d’Afrique subsaharienne. « J’ai fondé Ikambere pour toutes les femmes atteintes du VIH et, par la force des choses, peut-être parce que je suis moi-même africaine, l’association a reçu essentiellement des femmes de ce continent – des Camerounaises, des Ivoiriennes, des Maliennes, des Congolaises, observe Bernadette Rwegera, directrice. Mais attention, il n’existe pas de “femme africaine” comme il
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