Travaux d’intérêt général pour les allocataires du RSA : haro contre la réapparition d’une vieille antienne
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : MARYANNICK LE BRISLecture : 4 min.
En déclarant vouloir imposer une contrepartie de travail non rémunéré aux allocataires du revenu de solidarité active, Laurent Wauquiez a déclenché un raz-de-marée de réactions associatives, politiques et syndicales. La risposte est d’autant plus forte que l’idée, loin d’être nouvelle, est portée par un membre du gouvernement, à l’approche de la campagne présidentielle.
Le ballon d’essai va-t-il aussitôt se dégonfler ? Le sujet récurrent de l’assistanat est réapparu sous la forme de déclarations pour le moins virulentes de Laurent Wauquiez, ministre des Affaires européennes et ancien secrétaire d’Etat à l’emploi, qui ont suscité une levée de boucliers, y compris au sein de la majorité présidentielle. Qualifiant sur BFM TV « les dérives de l’assistanat » de « cancer de la société française », le ministre UMP a annoncé que les députés de son groupe « la droite sociale » déposerait « dans les dix jours », à l’Assemblée nationale, une proposition de loi en vue d’imposer aux allocataires du revenu de solidarité active (RSA) une « contrepartie » de « cinq heures de service social par semaine », de plafonner le cumul des minima sociaux à 75 % du SMIC…
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