L’association UFC-Que Choisir, membre du groupe de travail national sur le financement de la perte d’autonomie, vient de faire ses propositions en vue de la future réforme. Elle tire à boulets rouges sur le recours à l’assurance privée, option évoquée par le président de la République. Selon elle, obliger les Français à s’assurer (comme le proposait notamment le rapport parlementaire Rosso-Debord) multiplierait le marché par 20, « ce qui explique le lobbying actif des assureurs en faveur d’une délégation au secteur privé du financement du risque dépendance ».
Au-delà de cette position de principe, l’UFC-Que Choisir – après avoir examiné huit contrats différents – constate que le marché actuel de l’assurance dépendance présente plusieurs limites : les contrats sont illisibles (écrits en petits caractères) et manquent de clarté (absence de lexique pour expliquer les termes spécifiques). Les modalités de résiliation sont, pour certains assureurs, très mal présentées. Le plus souvent, le consommateur ne bénéficie d’aucune certitude sur l’évolution de son futur contrat : chaque année, l’assureur décide de l’augmentat
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