Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
L’« assouplissement » du taux d’encadrement dans les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), qui pourra désormais être compris entre 1 ETP (équivalent temps plein) pour 10 (le taux actuel) et 1 ETP pour 15 personnes accueillies, comme le préconise un courrier adressé aux préfets le 21 avril (voir ce numéro, page 19), inquiète les acteurs du secteur. Après l’annonce d’une réduction budgétaire de 4 % en 2011, « on assiste à un détricotage du dispositif social accompagnant la convention de Genève sur le territoire », proteste Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile. Les sections syndicales CFE-CGC d’Adoma, de l’AFTAM et de France terre d’asile, qui relèvent que « le montant des prix de journée des CADA était déjà le plus bas des établissements sociaux – 26,20 € en moyenne en 2010 », craignent des effets néfastes sur la qualité de l’accompagnement des personnes. Elles demandent la publication du rapport de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) et du service du Contrôle général économique et financier (CGEFI) diligenté par le ministère. Elles réclament également que les gestionnaires de CADA soient associés à la réécriture de la circulaire de juillet…
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