« Il faut améliorer les compétences des managers de l’économie sociale et solidaire »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 2 min.
Si les salariés des entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS) semblent plus satisfaits au travail que ceux du secteur privé lucratif, plusieurs enjeux restent à relever, reconnaît Guillaume Legaut, délégué général du CEGES (Conseil des entreprises, employeurs et groupements de l’économie sociale) (1), qui réagit à la recherche menée par le Laboratoire d’économie et de sociologie du travail du CNRS (voir page 23).
Pourquoi cette étude vous semble-t-elle intéressante ?Il suffit de lire les journaux : la démotivation des salariés, le stress, les suicides au travail…, la qualité de l’emploi est une question clé dans notre société. Or cette étude a cherché à comparer celle-ci dans les organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS) et dans les autres entreprises. Ses résultats montrent que, d’une manière générale, les 2,3 millions de salariés de l’ESS sont plutôt plus satisfaits dans leur emploi que ceux du secteur privé. L’ESS joue un rôle important dans l’insertion et l’accès sur le marché au travail des publics fragiles ou considérés comme prioritaires (jeunes, femmes sans activité professionnelle,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques