Un grave incident à Meyzieu relance la question des missions éducatives en EPM
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Par : MARYANNICK LE BRISLecture : 4 min.
« Remettre à plat » la conception et l’organisation des établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM). C’est ce que réclament la CGT-PJJ et la CGT pénitentiaire après la prise en otage, pendant plus de deux heures, le 12 avril, d’une éducatrice par un détenu de 16 ans à l’EPM de Meyzieu (Rhône). Un grave incident qui, selon les syndicats, ne peut plus laisser sans réponse leurs revendications. « Nous constatons depuis des mois la dégradation des conditions de travail et de détention et le refus de l’administration de la prendre en compte », alerte la CGT-PJJ, qui appelait à un mouvement de grève dans la semaine du 18 avril dans l’ensemble des six EPM. Dans les établissements de Meyzieu et de Lavaur (Tarn), dans lesquels la mobilisation a démarré, les syndicats ont fait part de nombreux incidents et tensions depuis plusieurs mois.Confusion des rôlesLa CGT-PJJ, qui revendique la reconnaissance de la pénibilité du travail dans ces structures, avance aussi des problèmes de fond dans leur fonctionnement. Dans un courrier adressé au garde des Sceaux et à la direction de la protection judiciaire de la jeunesse le 12 avril, l’organisation demande la « définition du statut des SE (services…
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