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Les professionnels craignent une régression du droit des mineurs

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Les dispositions sur la justice des mineurs annoncées le 13 avril (voir ce numéro, page 5), reprenant les annonces faites par le garde des Sceaux au mois de mars, suscitent un regain de protestations. « La réforme porte principalement sur la réduction des délais de jugement et l’attention toute particulière portée aux 16-18 ans, commente Unicef-France. Elle prévoit un élargissement des possibilités de réponses répressives, illustré par la mise en place d’un tribunal correctionnel pour mineurs, qui nous fait craindre un rapprochement avec la justice des majeurs. » Alors que ces annonces semblent court-circuiter le travail engagé depuis trois ans sur la rédaction d’un code pénal des mineurs, « ce n’est pas l’ordonnance de 1945 qui doit être révisée, mais plutôt l’ensemble des moyens humains et financiers qui doit être revu à la hausse », plaide l’organisation.En outre, ajoutent le Syndicat de la magistrature, la CGT-PJJ et le Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES)-PJJ-FSU, « ce projet est empreint de défiance à l’égard des tribunaux pour enfants et de la protection judiciaire de la jeunesse ainsi que de l’efficacité des peines et mesures éducatives prononcées,…
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