L’Intérieur fixe aux préfets la « conduite à tenir » face aux migrants tunisiens munis d’un titre de séjour provisoire italien
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
La réunion des ministres de l’Intérieur des pays de l’Union européenne, qui s’est tenue le 11 avril 2011 à Luxembourg, s’est achevée sur un échec à définir une stratégie commune face à l’arrivée, ces derniers mois, de candidats à l’immigration plus nombreux en provenance du Maghreb et plus particulièrement de Tunisie. En première ligne pour l’accueil de ces migrants, l’Italie a décidé de délivrer des permis de séjour temporaires à des milliers de Tunisiens arrivés sur son territoire mais qui souhaitent se rendre dans d’autres pays européens de l’espace Schengen, à commencer par la France. Ce qui n’a pas été sans susciter des remous au sein de l’Union européenne. Egalement présent à Luxembourg, le ministre français de l’Intérieur a averti que Paris renverrait vers l’Italie les migrants tunisiens qui ne sont pas en règle. Il a souligné que, si la décision des Transalpins n’est pas contestable sur le plan juridique, elle n’est « pas en stricte conformité avec l’esprit de Schengen ». Claude Guéant a aussi fait valoir que la France était tout à fait habilitée à vérifier que les Tunisiens arrivant d’Italie sur son territoire respectent les conditions fixées par la convention de Schengen.…
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