Publié le : Dernière Mise à jour : 21.09.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 1 min.
Redéfinir les frontières entre un Sessad créé dans l’Ain et l’internat dont il est issu, et penser une pratique hors les murs pour son équipe, tel était l’objet de la recherche-action que restitue cet ouvrage.
A Montluel, dans l’Ain, la création d’un service d’éducation spécialisée et de soins à domicile (Sessad), rattaché à un internat dont sont issus la plupart des professionnels de la nouvelle institution, a été accompagnée d’une longue recherche-action. Au cœur de celle-ci, animée par Pascal Roman, professeur de psychopathologie à l’université Lumière-Lyon 2, la question de la spécificité de l’accompagnement « à domicile » – notion incluant l’école – prodigué à des enfants de 3 à 16 ans qui présentent des troubles du comportement et/ou une déficience intellectuelle légère. « La pratique éducative du Sessad engage une modalité de lien spécifique, qui concerne tout à la fois le lien à l’enfant et à sa famille et le lien à l’équipe, identifiable au travers de la figure du délogement », expliquent Pascal Roman et Jean-Jacques Rossello, psychiatrepsychanalyste au Sessad de Montluel. Partant de cette problématique, la recherche-action s’est déployée…
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