La montée en charge très progressive des ARS a pu nuire à la continuité des politiques de santé, selon les députés
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
« Après une première année principalement consacrée à leur mise en place, à la constitution de leurs équipes et au lancement de leurs projets prioritaires, les agences régionales de santé (ARS) engagent une phase déterminante de leur courte histoire », indique le secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales dans un document rendu public le 31 mars dernier à l’occasion du premier anniversaire des ARS et qui « retrace le chemin parcouru » depuis un an (1). « Aujourd’hui, un premier constat peut être dressé : non seulement la continuité de service a été assurée, mais les agences sont concrètement engagées sur leurs missions de fond », affirme le secrétariat général dans un communiqué du même jour. Mais cet avis ne semble toutefois pas complètement partagé par les députés Christian Paul (PS) et Jean-Marie Rolland (UMP), auteurs d’un récent rapport sur la mise en application de la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (HPST) (2). « La montée en puissance des ARS n’est pas encore achevée à ce jour, et la direction générale des agences est souvent accaparée par des tâches d’organisation interne, au détriment…
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