Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 1 min.
L’étayage parental est dans l’air du temps. Mais les mots et les regards des professionnels portent aussi une logique normalisatrice, analysent les auteurs de cet ouvrage collectif qui décrypte les interventions auprès des familles en situation de précarité.
« Travail avec les familles », « soutien à la parentalité »: il est des antiennes rarement interrogées. Précisément, c’est à cerner ce que recouvrent ces expressions que s’emploient les contributeurs de cet ouvrage, à commencer par son coordonnateur, Michel Boutanquoi, maître de conférences en psychologie à l’Université de Franche-Comté. Analysant le développement des démarches d’étayage parental, il pointe la logique normalisatrice qui se dissimule sous la « bienveillance des mots », c’est-à-dire la promotion de règles de conduite – la « bonne attitude », la « bonne manière de s’y prendre » – implicitement diffusées par les pratiques d’aide aux parents que mettent en œuvre les travailleurs sociaux. Mais familles et professionnels « ne partagent pas forcément les mêmes repères culturels à propos de ce qui constitue des ajustements relationnels adaptés entre parents et enfants », fait observer…
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