Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : OLIVIER SONGOROLecture : 37 min.
La loi du 10 mars 2010 relative au service civique permet aux jeunes âgés de 16 à 25 ans – entre autres – d’accomplir en France ou à l’étranger, pendant 6 à 12 mois et, par exemple, dans le domaine social, une mission d’intérêt général indemnisée auprès d’organismes agréés. Le gouvernement espère atteindre la barre des 75 000 volontaires d’ici à 5 ans.
« Donner à tous la possibilité de s’engager au service d’un projet collectif d’intérêt général et des valeurs de la République » dans un cadre juridique « revu, dépoussiéré, rendu plus visible et plus simple. » L’ambition affichée par le sénateur (RDSE) Yvon Collin, il y a plus d’un an, lors de la présentation du texte qui aboutira à la loi relative au service civique, était claire : réussir là où le service civil volontaire institué en 2006 au lendemain de la très grave crise des banlieues avait échoué (1). Un dispositif « mal conçu et insuffisamment préparé », « pas assez attrayant ni suffisamment adapté pour atteindre ses objectifs ». Et souffrant d’un triple déficit, expliquait Yvon Collin au cours des débats au Palais du Luxembourg : « manque de visibilité, manque de reconnaissance et absence…
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