Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : É. V.Lecture : 1 min.
SEXE IN THE CITÉ. Tous les garçons et les filles de leur âge se promènent dans la rue deux par deux… Mais sûrement pas dans les quartiers, où montrer son affection en public, c’est risquer sa « réputation ». Dans Teum Teum, ce mois-ci, le journaliste Juan Massenya est allé au pied des barres d’immeubles de banlieues interroger filles et garçons, éducateurs et sexologues, pour parler d’un sujet encore tabou : la sexualité. Et c’est très compliqué. Entre le « faut faire » et le « faut pas faire », les jeunes oscillent entre hypocrisie et frustrations, et vivent une sexualité biaisée, découverte essentiellement dans la pornographie et où il y a peu de place pour le sentiment amoureux.« Quand une fille me plaît, il faut que je vois son “CV”. Si elle a de mauvaises fréquentations, c’est pas possible de sortir avec elle », raconte un jeune, qui résume finalement les grandes difficultés que rencontrent les femmes des quartiers, notamment les musulmanes. Il y a celles qui, à force d’avoir été enfermées dans un carcan, prennent leur indépendance, deviennent des « amazones » et sont alors considérées comme des « putes » ; et celles qui, au contraire, afin de se protéger du regard des garçons,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques