Publié le : Dernière Mise à jour : 16.09.2017Par : CATHERINE SANSON STERNLecture : 11 min.
Créé en 2004, le centre éducatif fermé Txingudi, à Hendaye, a connu des débuts très difficiles. En 2007, une nouvelle direction a impulsé des changements indispensables : professionnalisation de l’équipe, respect de l’usager, recentrage du travail éducatif sur le projet des jeunes et réflexion sur leurs obligations pénales. Histoire d’une renaissance.
Les recommandations émises en décembre dernier par le contrôleur général des lieux de privation de liberté (1) concernant les dysfonctionnements de plusieurs centres éducatifs fermés (CEF) ont rappelé de mauvais souvenirs au CEF Txingudi. De ses débuts en 2004 jusqu’à 2007, ce centre créé par l’association Philae (2) et qui accueille dix jeunes délinquants multirécidivistes âgés de 16 à 18 ans dans une ancienne base marine de Hendaye a connu les difficultés dénoncées par Jean-Marie Delarue : absence de formation du personnel, recours abusifs à la contrainte physique, manque de respect du droit du mineur et de ses parents à participer aux décisions le concernant… « Le démarrage fin 2003 s’est fait dans la précipitation, pour répondre à une commande politique, reconnaît Daniel Hegoburu, salarié de…
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