Dialogue social : les personnels des SPIP craignent de perdre leur voix
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : M. LB.Lecture : 1 min.
Les syndicats qui représentent les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) s’inquiètent de ne plus pouvoir peser dans le dialogue social de l’administration pénitentiaire. Dans le cadre de la modernisation du dialogue social au sein de la fonction publique, le ministère de la Justice a annoncé la suppression du comité technique paritaire socio-éducatif (CTP-SE), où siègent aujourd’hui le Snepap (Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire)-FSU, la CGT pénitentiaire et la CFDT Interco. « Au sein du ministère de la Justice, notre direction est la seule à avoir deux comités techniques paritaires centraux : le comité technique paritaire de l’administration pénitentiaire [CTPAP] et le CTP-SE. Il ne feront plus qu’un dans une instance ayant vocation à aborder l’ensemble des sujets », explique-t-on à l’administration pénitentiaire. Reste que le CTP-SE est « le seul lieu d’expression au sein de l’administration centrale pour les problématiques spécifiques des SPIP », déplore le Snepap (1).L’annonce de cette suppression est d’autant plus mal accueillie que vient d’être ravivé le débat sur le fonctionnement des SPIP, sur lesquels repose…
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