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ALLOCATAIRES OCCASIONNELS. Quand elle était responsable d’un service d’insertion en Seine-Saint-Denis dans les années 1990, Martine Abrous a eu l’occasion de rencontrer un nombre significatif d’allocataires du RMI qui allaient et venaient entre perception de l’allocation, périodes d’emploi et chômage. Fait remarquable, souligne l’auteure, ces bénéficiaires « faisaient preuve d’une certaine employabilité sans pour autant sortir durablement du dispositif, alors même que leurs caractéristiques sociales, leur capital social ou culturel étaient similaires à ceux des sortants ». Pour en savoir plus sur ce public, la sociologue a réalisé en 2000 des entretiens approfondis auprès de 45 « intermittents du RMI » parisiens. Deux groupes d’une vingtaine de personnes chacun se dégagent de cette étude. L’un est composé d’allocataires âgés en moyenne de 45 ans, qui ont un faible niveau de formation et sont mariés ou divorcés avec des enfants à charge. Ces bénéficiaires, qui ont recours au RMI à la suite de ruptures subies dans leur vie professionnelle ou familiale, ne se démarquent pas du profil classique, déjà bien étudié, des chômeurs ou des assistés sociaux, estime Martine Abrous. En revanche,…
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