Recevoir la newsletter

L’insoutenable légèreté du corps

Article réservé aux abonnés

Confrontée à l’anorexie, Valérie Guérin a soumis ses peintures et ses croquis épurés au regard de soignants et d’artistes.
Un corps réduit à des lignes tremblantes. Une silhouette sans bouche repliée en position fœtale. Une femme nue recroquevillée dans une tristesse infinie… Ainsi Valérie Guérin représente-t-elle l’anorexie. Cette enseignante de 44 ans, également directrice de formation à Asphodèle, association dont le but est de favoriser l’expression artistique sous toutes ses formes, a pesé un temps 32 kilos pour 1,64 mètre. Elle fut longuement hospitalisée à Sainte-Anne (Paris). Valérie Guérin, carnet de vies regroupe les dessins et peintures qu’elle a jetés sur des toiles au fil des ans, témoignant de son histoire personnelle. Les images parlent de sa maladie mentale et invalidante, de son hospitalisation, des échecs et des réussites. Malgré leurs différentes postures, ses croquis se ressemblent tous : sans décor, épurés, à la fois violents et doux. Quand, à de rares occasions, les silhouettes se déplient, l’œil accroche sur les os en relief sur la peau fine.Valérie Guérin dessine ce qu’elle a du mal à exprimer par les mots. Elle dit qu’elle…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Culture

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur