Publié le : Dernière Mise à jour : 24.09.2017Par : STÉPHANIE MAURICELecture : 1 min.
Forte de son expérience de bénévole en centres de détention, Danièle Mercier a recueilli des écrits de détenus, afin qu’évolue la perception de l’ordinaire carcéral.
C’est un livre-objet, à la couverture gris métallisé ornée d’un judas. La métaphore d’une porte de prison. Il a été imaginé par Danièle Mercier, présidente de l’association Repousser les murs, qui travaille bénévolement depuis dix ans dans les centres de détention du Nord-Pas-de-Calais. Son titre ? On tourne en rond. « Comme dans une cour de prison, explique Danièle Mercier. C’est aussi l’impression que j’ai sur la politique carcérale. » Elle estime que la prison, « globalement, ne réussit pas sa mission première, la réinsertion. » Son ouvrage constitue un pas de côté pour sortir de ce cercle, s’extraire de la peur « qui se nourrit des extrêmes dont on parle à la télévision », les cas de récidives. « J’avais envie de parler de l’ordinaire carcéral, car en parler, c’est déjà avancer, pour que les gens posent un autre regard sur les détenus. La prison ne doit pas être en dehors de la société », argumente-t-elle.Le livre se décompose en deux cahiers principaux. Dans le premier, Danièle…
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