Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : MARYANNICK LE BRISLecture : 16 min.
Placé auprès du Premier ministre, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale n’a jamais réussi à gagner la reconnaissance qu’il mérite. Son nouveau président est en tout cas résolu à mieux faire entendre sa voix, au moment où le ministère de la Cohésion sociale réfléchit à « une meilleure gouvernance » de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion.
« Cette instance joue un rôle majeur dans notre système de solidarité. Elle est une force de proposition avec laquelle les pouvoirs publics œuvrent en bonne intelligence. » En réinstallant le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE), le 21 décembre dernier, la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, a rendu hommage au poids qu’il devrait, en théorie, peser. Créé en 1993 d’après la loi du 1er décembre 1988 modifiée instituant le revenu minimum d’insertion, renforcé par la loi de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998, le CNLE assure une mission de concertation entre les pouvoirs publics et les acteurs intervenant dans le domaine de la lutte contre l’exclusion. Un rôle majeur…
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