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« Il faut réhabiliter la dimension sociale et politique de la fragilité »

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Fragilité, vulnérabilité… Ces notions émergent lentement dans le débat public. Le concept anglo-saxon du « care » met ainsi en avant la nécessaire attention à porter aux plus fragiles. Mais cette fragilité peut-elle réellement constituer une valeur sur laquelle asseoir des politiques sociales et économiques ? Les réflexions du philosophe Fred Poché.
Pourquoi, dans une société valorisant le pouvoir et la réussite individuelle, la notion de « fragilité » semble-t-elle paradoxalement d’actualité ?La fragilité est effectivement une thématique en émergence. On peut mentionner à ce propos les théories sur l’éthique du care (1), qui comportent des intuitions intéressantes autour de l’idée de « prendre soin ». Prendre soin de l’autre mais aussi de soi, dans le sens d’être à juste distance par rapport à ses propres fragilités afin de mieux répondre aux souffrances de l’autre sans projeter les siennes sur lui. Il me semble qu’un surcroît de vulnéra­bilité traverse actuellement les populations en raison de conditions historiques et sociales particulières. Ceux qui se trouvent déjà en difficulté, les personnes handicapées, les pauvres, etc., en sont d’autant…
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