Publié le : Dernière Mise à jour : 05.09.2017Lecture : 3 min.
Le projet de cinquième risque ou de cinquième branche de protection sociale est, par volonté présidentielle, pleinement à l’ordre du jour en 2011. Le sujet, qui donne lieu à une vaste concertation, est d’importance. Mais il en occulte, relativement, un autre, celui de la petite enfance.Les deux âges extrêmes de la vie se caractérisent par des problématiques de prise en charge analogues : quel équilibre entre marché, pouvoirs publics et familles ? Quelle place respective des équipements collectifs et des services individuels ? Quel « choix » procurer aux bénéficiaires ? Quels recours aux mécanismes de solidarité et aux ressources des familles ? Certes, les différences sont grandes. L’extension possible de la couverture assurantielle de la dépendance rappelle qu’il s’agit bien d’un risque, alors que la petite enfance est, avant tout, un moment de l’existence que nous traversons tous.Points névralgiques des évolutions des politiques familiales, ces deux âges commandent aujourd’hui des efforts importants – et, pour le moment, avec une ampleur similaire – de dépense publique. En 2010, les dépenses collectives, toutes sources confondues (sécurité sociale, Etat, collectivités territoriales),…
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