Le contrat d’autonomie cherche sa place dans la palette des dispositifs d’insertion
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 3 min.
Alors que le Premier ministre vient d’annoncer le déblocage de 7 000 contrats d’autonomie supplémentaires pour 2011 (voir ce numéro, page 5), une récente étude de la direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques (DARES) dresse, à partir d’enquêtes menées fin 2009-début 2010 dans cinq départements, un bilan de la mise en œuvre de ce dispositif (1).Mis en place en juillet 2008 dans le cadre du plan « Espoir Banlieues » (2), ces contrats s’adressent aux jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés et en difficultés d’accès à l’emploi résidant dans les zones couvertes par un contrat urbain de cohésion sociale. Ces contrats, déployés parallèlement aux dispositifs de droit commun déjà existants, tel que le contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS), visent principalement un public de jeunes non suivis par Pôle emploi ou par les missions locales.L’enquête révèle que, dans l’ensemble, les jeunes en contrat d’autonomie « plébiscitent le dispositif, surtout pour la disponibilité des référents et la qualité de l’accompagnement ». L’accompagnement intensif et individualisé apparaît comme une réelle plus-value. Les référents suivent en moyenne entre 30 et 40 jeunes,…
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