Le CNLE réclame l’organisation d’un comité interministériel de lutte contre l’exclusion et un plan d’action global
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 3 min.
Lors de la clôture de l’année européenne 2010 de lutte contre la pauvreté et l’exclusion, la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, a présenté une série de pistes de travail en la matière (1). Des pistes dont le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) ne veut pas se contenter.Dans une recommandation du 14 février (2), le conseil estime en effet qu’« il est impératif que la dynamique créée se prolonge par des acquis politiques solides dans chaque Etat membre et par un engagement qui permette de concrétiser les objectifs de la stratégie “Europe 2020” [3], notamment celui qui vise l’inclusion sociale et la réduction de la pauvreté ». A cet effet, le président du CNLE demande au gouvernement d’organiser en 2011 un comité interministériel de lutte contre l’exclusion (CILE), qui devrait « relancer la mobilisation de tous les départements ministériels concernés par [l’]objectif [de réduction de la pauvreté] ». Etienne Pinte rappelle en effet que, bien que la tenue d’un CILE soit prévue tous les deux ans par la loi d’orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions, ce comité n’a été réuni…
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