« La souffrance des professionnels de la protection de l’enfance doit pouvoir se dire »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 9 min.
Assistante sociale de formation, Marceline Gabel, chargée de cours en sciences de l’éducation à l’université Paris-X Nanterre, a toujours œuvré en faveur de la protection de l’enfance. Martine Lamour, psychiatre, a longtemps travaillé dans une unité de soins psychiatriques dédiée à de jeunes enfants et à leurs parents. Egalement chercheuses et formatrices, ces deux spécialistes interviennent régulièrement auprès de professionnels confrontés à des troubles graves de la parentalité. Elles publient un ouvrage qui pointe la souffrance des intéressés.
Dans le livre Enfants en danger, professionnels en souffrance (1), vous vous intéressez aux difficultés des travailleurs sociaux et non à celles de leurs jeunes publics. Pourquoi ?Marceline Gabel (ci-contre en haut). Parce que cette souffrance a été longtemps tue ou déniée, alors qu’il nous semble vital d’en parler. Non pas pour en rester au registre de la plainte, mais pour que les professionnels comprennent le sens des ressentis très intenses que suscitent en eux les situations familiales gravement perturbées, et que ces émotions ne paralysent pas leur action.Comment est né cet ouvrage ?Martine Lamour…
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