Suivi des sortants de prison : Michel Mercier veut réorganiser les SPIP et les services de l’application des peines
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 3 min.
A la suite du meurtre de la jeune Laëtitia Perrais en Loire-Atlantique, la chancellerie a demandé aux inspections des services judiciaires et des services pénitentiaires de faire la lumière sur les éventuels dysfonctionnements intervenus dans le suivi judiciaire de l’auteur présumé des faits. Le 14 février, le garde des Sceaux a rencontré les représentants des organisations syndicales de magistrats et ceux des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) pour évoquer avec eux les conclusions des inspections, qui ont relevé notamment une « absence de liaison entre les conseillers d’insertion du milieu fermé et du milieu ouvert », des « carences manifestes au niveau de l’organisation des services », ou encore des « choix inadaptés sur l’affectation des moyens, tant au niveau du tribunal de grande instance de Nantes que de la cour d’appel de Rennes, alors qu’ils auraient pu être affectés notamment au service de l’application des peines, qui a appelé l’attention de sa hiérarchie à plusieurs reprises sur sa situation » (1). A l’issue de cette rencontre, Michel Mercier a indiqué, dans un communiqué, que son objectif était, « à travers cette triste affaire, [de] mettre un terme…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques