Lancement d’un manifeste pour la santé et le bien-être des chômeurs
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 2 min.
Chute de l’estime de soi, sentiment de honte, problèmes matériels, voire surendettement… la perte d’emploi peut enclencher une dérive dépressive et mortifère. D’où l’idée de Michel Debout, professeur de médecine légale et de droit de la santé, psychiatre, et président de l’association France Prévention Suicide, de lancer, à l’occasion de la XVe journée nationale de prévention du suicide, le 5 février, un manifeste avec cinq propositions « pour la santé et le bien-être des chômeurs et sans-emploi » (1). Michel Debout, qui intervenait ce jour-là sur le thème « Suicide et crise économique », s’intéresse à cette problématique depuis de nombreuses années.Son manifeste est « une étape plus déterminée » d’un combat qu’il mène contre l’isolement social des demandeurs d’emploi. Il appelle notamment à assurer à tout chômeur, pendant les deux années qui suivent la perte d’emploi, un suivi médical comparable à celui réalisé par la médecine du travail pour les salariés en activité, mais aussi à « considérer l’impact humain des restructurations ». Jusqu’ici, note-t-il, on s’occupe, au mieux, de l’aide à la recherche d’emploi mais très rarement de la santé des salariés concernés – ceux qui restent…
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