Inscription en apprentissage : le ministère alerté sur une pratique discriminatoire
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a levé un lièvre : de jeunes étrangers tentant de s’inscrire via www.admission-postbac.fr (APB) dans une formation supérieure en apprentissage se sont vu recalés, au motif que cette procédure était réservée aux élèves de nationalité française. Intégrer une filière en apprentissage nécessite pour les étrangers de justifier d’une autorisation de travail, a dans un premier temps justifié le ministère de l’Enseignement supérieur. En réalité, en sont dispensés ceux qui disposent d’un titre de séjour emportant autorisation de travailler et les ressortissants de l’Union européenne et de l’Espace économique européen. « Le dispositif APB a révélé une double discrimination, explique Dominique Guibert, secrétaire général de la LDH. D’une part la réglementation qui impose aux étrangers issus de pays tiers de présenter une autorisation de travail pour s’inscrire en apprentissage, d’autre part la reconnaissance automatique de la nationalité du candidat à l’inscription, ce qui implique un croisement des fichiers informatisés. Cette conjonction aboutit forcément à placer les étrangers en queue de liste d’inscription. » La LDH, ainsi que la fédération de parents…
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