« Prendre en compte la souffrance psychique liée aux troubles du voisinage »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.09.2017Par : MICHEL PAQUETLecture : 14 min.
La recrudescence des troubles du voisinage marque une dégradation des conditions du vivre ensemble et un isolement de plus en plus grand de la population. Les bailleurs sociaux s’alarment de la souffrance psychique qui accompagne nombre de plaintes. Pour Jean Furtos, psychiatre et coordonnateur d’une recherche conduite pendant quatre ans par l’Observatoire national des pratiques en santé mentale et précarité(ONSMP-Orspere), il est temps que les acteurs de la psychiatrie et du social s’emparent du sujet.
Avec le voisinage, nous pénétrons dans la sphère privée. Pourquoi des chercheurs s’engagent-ils dans une enquête sur les troubles que l’on peut y rencontrer (1) ?C’est justement parce que ce qui, en principe, doit rester dans la sphère privée déborde. La problématique du voisinage et de ses troubles a été révélée par les bailleurs sociaux. Un peu partout ils se sont mis à faire appel au secteur de psychiatrie adulte pour examiner des situations considérées comme de plus en plus préoccupantes. Ils exprimaient un même sentiment d’impuissance face à ce qui leur apparaissait comme des problèmes de santé mentale lourds. Le rapport Lazarus de 1995…
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