Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : É.V.Lecture : 1 min.
« L’accouchement sous X respecte le droit de chacun(e) à ne pas être parent », rappelle le Planning familial (1). Soucieux de préserver ce droit, le mouvement se dit « extrêmement inquiet » du devenir des lois encadrant l’accouchement sous X après la remise du rapport parlementaire de la députée Brigitte Barèges (UMP) suggérant la levée de l’anonymat (voir ce numéro, page 20) pour mettre en place un accouchement dit « dans la discrétion ». « Il ne s’agit pas d’une légère inflexion de la loi comme pourrait le traduire le vocabulaire, mais bien de la remise en cause d’un droit fondamental des femmes et de la protection des enfants », souligne le Planning familial. Actuellement, rappelle-t-il, l’accouchement sous X est strictement encadré par les lois de janvier 1993 et juillet 1996, complétées par la création du Conseil national pour l’accès aux origines personnelles (CNAOP) en 2002. Ce dispositif permet, « même si c’est de manière imparfaite », de respecter la volonté des mères sans nier les attentes de l’enfant. « La remise en cause de l’accouchement sous X vient s’insérer dans les débats ouverts autour de la révision des lois de bioéthique sur la question de l’enfant, en justifiant…
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