Moyens dans les SPIP : les syndicats dénoncent une réaction inappropriée
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
« La CGT-pénitentiaire et le Snepap (Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire)-FSU n’accepteront pas que l’administration refuse de prendre ses responsabilités et veuille à tout prix se défausser en mettant sous pression les personnels. » Les deux organisations, qui représentent les personnels des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP), réagissent très fermement aux instructions de l’administration pénitentiaire, qui font suite à la mort d’une jeune fille, Laëtitia Perrais, en Loire-Atlantique, et à l’absence de suivi du meurtrier présumé, déjà condamné à plusieurs reprises. Inscrit au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes, il faisait l’objet d’un sursis avec mise à l’épreuve pour sa dernière infraction, un outrage à magistrat.Dans une note du 27 janvier, l’administration pénitentiaire indique que « les dossiers doivent impérativement faire l’objet d’une affectation nominative dans un souci de réactivité et d’efficacité du service public pénitentiaire » (voir ce numéro, page 22). A l’origine de la colère des syndicats : le décalage entre cette réponse et la réalité des moyens.…
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