« De plus en plus de salariés ont des horaires atypiques »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : JÉRÔME VACHONLecture : 5 min.
Horaires décalés, travail de nuit et dominical, fragmentation du temps de travail… Sous la pression du mercantilisme et des évolutions sociologiques, de plus en plus de salariés travaillent à des horaires atypiques. Pour s’adapter, des villes créent des politiques temporelles. Les explications du sociologue Jean-Yves Boulin.
Le nombre de personnes travaillant en horaires décalés ou le week-end est-il en augmentation ?Actuellement, seuls 37 % des salariés travaillent selon les horaires standards, de 8-9 heures à 17-18 heures. Les autres ont des horaires décalés le matin ou le soir, ou travaillent la nuit ou le week-end. Ce chiffre a fortement augmenté depuis la fin des années 1980, mais aujourd’hui on observe une relative stabilisation. Cette tendance lourde concerne surtout les grandes agglomérations, l’Ile-de-France en particulier, où ce décalage des horaires est très sensible. Ces nouvelles formes d’organisation du temps de travail sont très liées à la demande. C’est-à-dire au fait d’être présent au moment où les consommateurs sont disponibles. Car la question du temps se joue différemment dans une société industrielle et dans une société…
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