« Il faut s’intéresser aux moyens d’aider les personnes seules »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : JÉRÔME VACHONLecture : 5 min.
Près de 50 % des Français disent avoir souffert de solitude, s’alarme le collectif d’associations « Pas de solitude dans une France fraternelle », qui s’est vu attribuer le label « grande cause nationale » 2011 par le Premier ministre. La solitude reste pourtant un phénomène complexe et mal connu qui touche les différents groupes sociaux de façon inégale, explique le sociologue Jean-Louis Pan Ké Shon, chercheur à l’INED.
Existe-t-il une définition de la solitude ?Il n’y a pas de définition officielle, seulement des conventions plus ou moins acceptées par les chercheurs. D’autant que la solitude recouvre trois dimensions cousines mais pas identiques. Il y a d’abord l’isolement relationnel, qui concerne les personnes ayant peu ou pas de relations sociales. Il s’agit parfois d’un isolement absolu, mais très peu de personnes sont concernées par une situation aussi extrême. La plupart du temps, cet isolement est relatif. Par convention, j’ai fixé le seuil d’isolement relationnel à quatre contacts d’ordre privé par semaine. Ce système, appliqué à la pauvreté relationnelle, s’inspire des indicateurs de pauvreté monétaire. Selon cette définition, la…
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