L’action sociale et ses « territoires » : ça se complique !
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 3 min.
On n’a pas encore beaucoup débattu, dans les milieux de l’action sociale, de la réforme des collectivités territoriales que la récente loi du 16décembre 2010 vient d’entériner. Sans aucun doute, la digestion difficile des effets potentiels de la révision générale des politiques publiques (la fameuse RGPP), ajoutée aux inquiétudes soulevées par la loi dite « hôpital, patients, santé et territoires » (ou loi « HPST ») du 21 juillet 2009, a-t-elle déjà largement encombré les colloques, journées d’études et autres séminaires.Si l’on s’attache à mesurer les effets généraux de la RGPP et de la loi « HPST », on peut les ramener à deux remarques. Tout d’abord, l’Etat a fixé son centre de gravité au niveau régional puisque, avec l’autorité conférée au préfet de région et la subordination du niveau départemental au niveau régional, l’articulation des politiques centrales avec les « territoires » est montée d’un cran. Le vieux modèle républicain d’administration locale, de type « départementaliste », a vécu. Mais dans le même temps, côté loi « HPST », la création de l’ARS complexifie le modèle en introduisant ce nouvel acteur dont on ne perçoit pas bien encore les rapports avec les autres services…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques