Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : HENRI CORMIERLecture : 8 min.
Dans la région lyonnaise, des assistantes sociales d’Actis participent aux actions de prévention des risques psychosociaux mises en place dans certaines entreprises pour aider les salariés perturbés par les profonds changements auxquels ils sont confrontés. Un travail indispensable, mais qui nécessite d’établir des règles précises pour éviter les dérives.
« Dans mon bureau, je recevais des salariés qui ne s’investissaient plus dans leur travail, qui éprouvaient une grande souffrance parce qu’ils se sentaient rejetés par l’entreprise, plus bons à rien. La sphère du travail débordait sur l’ensemble de leur vie, et je voyais des gens touchés dans leur être », se souvient Françoise Pérenon, assistante de service social d’Actis (1), une association de service social interentreprise située à Lyon. Depuis 2005, la jeune femme intervient une journée et demie par semaine au sein de la société Contitech-Anoflex, à Caluire-et-Cuire, dans la banlieue lyonnaise. Subissant les effets de la crise économique, cet équipementier automobile du groupe Continental a vécu coup sur coup deux plans sociaux : ainsi, entre 2008 et 2009, plus de 240 emplois sont supprimés.…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques