Publié le : Dernière Mise à jour : 25.09.2017Par : CAROLINE SÉDRATI DINETLecture : 13 min.
Le service social du travail est doté d’un savoir-faire qui en fait une ressource de premier plan en matière de souffrance au travail. Pourtant, bon nombre d’entreprises ne font pas appel à lui ou, lorsqu’elles le font, les assistantes sociales sont souvent marginalisées sur ce sujet sensible. Et si l’émergence de la problématique des risques psychosociaux était, pour elles, l’occasion d’asseoir leur légitimité ? Les « ASH » sont parties à la rencontre de ces professionnelles, souvent méconnues, qui exercent dans et hors de l’entreprise.
Depuis 2007, la médiatisation des suicides sur le lieu de travail n’a cessé d’augmenter, atteignant un pic, en 2009, avec la série de drames à France Télécom. C’est dans ce contexte que la prévention des risques psychosociaux (voir encadré, page 33) est devenue un enjeu politique majeur. En témoigne l’inflation de plans et de dispositifs mis en place par les pouvoirs publics et les entreprises pour tenter de prévenir cette nouvelle catégorie de souffrance au travail. Les assistantes sociales du travail, très majoritairement des femmes, ont de sérieux atouts à faire valoir en la matière. « Les risques psychosociaux…
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