Le contrôleur général des prisons pointe les obstacles à l’usage du téléphone en détention et en rétention
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 4 min.
« La possibilité pour une personne privée de liberté d’utiliser un téléphone pour joindre ses proches et des organismes administratifs est une des modalités du droit à la vie familiale […] et un des moyens d’effectuer les démarches nécessaires à la préparation de la sortie – pour les détenus – ou au départ – pour les étrangers retenus ou en zone d’attente », affirme le contrôleur général des lieux de privation de liberté dans un récent avis. Or, en pratique, relève-t-il, ces personnes se heurtent encore à bon nombre d’obstacles pour une utilisation effective du téléphone et en toute confidentialité. Pourtant, s’agissant des détenus, la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009 a consacré ce droit (1) et une circulaire de la direction de l’administration pénitentiaire, anticipant cette loi, a même redéfini les modalités d’usage du téléphone (2).En détentionLors de ses visites dans des établissements pénitentiaires, Jean-Marie Delarue a noté que les téléphones étaient fréquemment installés dans les cours de promenade, les coursives et parfois dans les salles d’activité. Si on peut concevoir l’intérêt d’un tel emplacement, celui-ci comporte toutefois « de très sérieux inconvénients », estime-t-il.…
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