Lancement du « Manifeste des médecins solidaires »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : ÉLEONORE VARINILecture : 2 min.
Septembre 2010 : Didier Poupardin, médecin généraliste à Vitry-sur-Seine, passe devant le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Créteil. Il est poursuivi par la direction de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Val-de-Marne pour non-respect du principe de l’ordonnance « bizone » (1). Médiatisée, l’affaire entraîne un mouvement de soutien où se joignent de nombreux médecins « indignés », qui, eux aussi, « bidouillent avec l’assurance maladie pour donner accès au maximum de traitements à tous les malades ». Ainsi, Didier Ménard, vice-président du Syndicat de la médecine générale, dont le cabinet est installé au milieu de la cité des Francs-Moisins à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), avoue ne pas respecter non plus l’ordonnance « bizone », et même utiliser, pour des familles en difficulté, « la carte Vitale du membre de la famille qui a la meilleure couverture sociale ».Cette indignation débouche aujourd’hui sur un « Manifeste des médecins solidaires » (2), déjà signé par 120 praticiens, dont l’objectif principal est de « résister aux consignes de restriction de l’accessibilité des soins ». Dénonçant « la campagne de culpabilisation » menée à l’égard de médecins…
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